En Éthiopie, trouver l'abondance dans la transformation

Le calme régnant à l'extérieur de l'entrepôt quelconque dissimule ce qu'il s'y passe à l'intérieur. Les machines vrombissent, et le long des couloirs et des murs s'élèvent de hautes piles de sacs remplis de sésame, de pois chiches et d'haricots mungo.

Tewodros Yilma est le propriétaire d'Alpha Trading, qui occupe des bureaux à Addis Abeba et cet entrepôt à Adama, à quelque 80 kilomètres de là. Dans les affaires depuis 20 ans, M. Yilma exporte une gamme de produits qu'on appelle les "graines oléagineuses", ainsi que des épices et du café.

"Quand j'ai commencé, la demande pour ces produits était très forte, et le marché se portait à merveille… À ce moment-là, nos ressources étaient extrêmement limitées, donc nos activités l'étaient également. Au fil des ans, nous avons élargi notre marché et notre base de consommateurs, et celle-ci s'est agrandie en même temps", a-t-il expliqué.

L'entreprise de M. Yilma est un exemple parmi d'autres de l'impulsion donnée par l'Éthiopie en faveur de la valeur ajoutée pour stimuler son commerce, qui consiste à accroître la valeur des produits au moyen de la transformation, de l'emballage ou de la stratégie de marque, pour ne citer que quelques exemples.

Le calme régnant à l'extérieur de l'entrepôt quelconque dissimule ce qu'il s'y passe à l'intérieur. Les machines vrombissent, et le long des couloirs et des murs s'élèvent de hautes piles de sacs remplis de sésame, de pois chiches et d'haricots mungo.

Tewodros Yilma est le propriétaire d'Alpha Trading, qui occupe des bureaux à Addis Abeba et cet entrepôt à Adama, à quelque 80 kilomètres de là. Dans les affaires depuis 20 ans, M. Yilma exporte une gamme de produits qu'on appelle les "graines oléagineuses", ainsi que des épices et du café.

"Quand j'ai commencé, la demande pour ces produits était très forte, et le marché se portait à merveille… À ce moment-là, nos ressources étaient extrêmement limitées, donc nos activités l'étaient également. Au fil des ans, nous avons élargi notre marché et notre base de consommateurs, et celle-ci s'est agrandie en même temps", a-t-il expliqué.

L'entreprise de M. Yilma est un exemple parmi d'autres de l'impulsion donnée par l'Éthiopie en faveur de la valeur ajoutée pour stimuler son commerce, qui consiste à accroître la valeur des produits au moyen de la transformation, de l'emballage ou de la stratégie de marque, pour ne citer que quelques exemples.

En 2015, l'Éthiopie a achevé une analyse de son commerce dans laquelle il était recommandé que le pays mette l'accent sur les exportations et le secteur manufacturier, tout en continuant de s'accomplir sur le plan économique.

M. Mesgenu Arga Moach, Ministre d'État du commerce et de l'industrie de l'Éthiopie, a indiqué: "Le principal objectif de notre réforme économique sur mesure est de développer et d'accroître nos capacités d'exportation, de diversifier nos exportations et de combler le déficit commercial. Nous exportons essentiellement des produits agricoles, mais l'axe que nous suivons est la création de valeur ajoutée, la transformation et la connexion aux chaînes de valeur internationales – ce qui est très important."

En 2019, le secteur de l'agriculture employait environ 66% de la population éthiopienne d'après la Banque mondiale, et il contribuait au PIB à hauteur de 34%. Les exportations du pays sont principalement constituées de produits de base non transformés, y compris les graines oléagineuses et les légumineuses qui font le commerce de M. Yilma.

La part du secteur de l'agroalimentaire dans le PIB éthiopien reste faible, et l'étude sur le commerce réalisée en 2015 indique que le pays n'exploite pas entièrement son potentiel, soulignant la nécessité de renforcer la chaîne d'approvisionnement et l'intégration entre les agriculteurs et les industriels comme les transformateurs et les exportateurs. La nécessité d'un mécanisme en matière de normes de qualité est également relevée.

M. Yilma achète ses matières premières auprès de la Bourse des marchandises de l'Éthiopie, où acheteurs et vendeurs peuvent désormais échanger par voie électronique. Quand les produits ne sont pas disponibles auprès de cette Bourse, il les achète directement aux agriculteurs. Tewodros Yilma souligne toutefois que le besoin de produits agricoles en plus grande quantité et de meilleure qualité se fait sentir.

"En tant que pays, nous disposons d'un immense potentiel, et à l'extérieur, il y a des marchés immenses. Je pense que si nous utilisons toutes ces ressources, de nombreux marchés seront à nous", a-t-il indiqué.

Pour ce qui est des normes, Alpha Trading respecte les prescriptions relatives à la certification et en matière sanitaire de ses différents marchés, que ce soient les États-Unis, l'Europe ou le Japon. Mais il s'agit là d'un obstacle pour ceux qui souhaitent se lancer dans les affaires, tout comme l'obtention des nécessaires machines de transformation, imposantes et coûteuses, représente un défi. 

M. Yilma achète ses matières premières auprès de la Bourse des marchandises de l'Éthiopie, où acheteurs et vendeurs peuvent désormais échanger par voie électronique. Quand les produits ne sont pas disponibles auprès de cette Bourse, il les achète directement aux agriculteurs. Tewodros Yilma souligne toutefois que le besoin de produits agricoles en plus grande quantité et de meilleure qualité se fait sentir.

"En tant que pays, nous disposons d'un immense potentiel, et à l'extérieur, il y a des marchés immenses. Je pense que si nous utilisons toutes ces ressources, de nombreux marchés seront à nous", a-t-il indiqué.

Pour ce qui est des normes, Alpha Trading respecte les prescriptions relatives à la certification et en matière sanitaire de ses différents marchés, que ce soient les États-Unis, l'Europe ou le Japon. Mais il s'agit là d'un obstacle pour ceux qui souhaitent se lancer dans les affaires, tout comme l'obtention des nécessaires machines de transformation, imposantes et coûteuses, représente un défi.