PRINCIPAUX RÉSULTATS
- Le Cadre intégré renforcé (CIR) a eu une incidence directe et positive sur les activités du Ministère de l'industrie et du commerce en ce qui concerne le respect par l'Angola des règles et engagements contractés dans le cadre du système commercial multilatéral. Il s'agit notamment des notifications adressées à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et des engagements du pays envers la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Des formations spécifiques ont également été dispensées sur l'intégration régionale et les prescriptions en matière de notification.
- Le soutien à l'Angola a débuté vers la fin de la deuxième phase du CIR, avec un projet de renforcement des capacités institutionnelles mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Une mise à jour de l'étude diagnostique sur l'intégration du commerce (EDIC) soutenue par le CIR est également réalisée par la Banque mondiale. Le soutien apporté par le CIR à l'Angola répond à l'Objectif de développement durable (ODD) 8 et au principe du CIR consistant à ne laisser aucun pays de côté.
Une évolution vers un commerce plus inclusif pourrait être la réponse à la question de savoir comment l'Angola peut réduire la pauvreté et les inégalités de revenus grâce à la création d'emplois. Pour 80% de la population, l'emploi se trouve dans le secteur informel, principalement l'agriculture de subsistance. L'EDIC initiale, réalisée par la Banque mondiale et l'Agence des États‑Unis pour l'aide internationale en 2006, souligne par exemple que "Les terres arables abondantes du pays sont capables d'assurer une agriculture pluviale, et les variations d'altitude permettent la croissance de cultures tropicales et tempérées".
Les efforts déployés par le CIR pour soutenir l'Angola par le biais d'un programme en matière de commerce favorable aux populations pauvres se sont en outre concrétisés par un partenariat récent entre le gouvernement angolais et le PNUD. L'objectif, à moyen et long termes, est de soutenir les plans de l'Angola visant à réactiver son agriculture, son secteur manufacturier et d'autres secteurs et de renforcer les capacités d'exportation. Cela est conforme à la Stratégie nationale angolaise de réduction de la pauvreté pour 2018‑2025 (Plano de Desenvolvimento Nacional), qui vise à "accroître le bien‑être de la population grâce à une croissance durable, diversifiée et inclusive". À cet égard, le renforcement des capacités institutionnelles en vue de mettre en œuvre le programme en matière de commerce a été essentiel pour faire en sorte que les fonctions commerciales soient un moteur de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté.
Établissement d'un cadre pour la transformation
Dans l'intervalle, depuis l'EDIC soutenue par le CIR en 2006, l'Angola a réalisé plusieurs réformes pour améliorer la gestion macroéconomique et la gouvernance du secteur public. Il a également promulgué des lois pour permettre une plus grande participation du secteur privé dans l'économie et accroître la stabilité du secteur financier.
L'Angola devant perdre le statut de pays moins avancé (PMA) en 2024, une mise à jour de l'EDIC réalisée en 2023 prend en considération, entre autres choses, la perte potentielle d'accès préférentiel aux marchés du pays une fois qu'il sera sorti de la catégorie des PMA. Ces travaux de recherche et d'analyse pris en charge par le pays et fondés sur des éléments factuels identifient les difficultés et les possibilités actuelles de développement du commerce dans le pays. La mise à jour de l'EDIC est effectuée par la Banque mondiale et sera prise en considération dans l'examen à venir de la politique commerciale de l'Angola dans le cadre de l'OMC.
Outre la mise à jour de l'EDIC, le CIR et le PNUD ont conjointement aidé le gouvernement angolais à renforcer les institutions et les capacités institutionnelles afin d'intégrer le commerce et de réaliser les objectifs de développement du commerce de l'Angola. Le soutien à l'arrangement national de mise en œuvre a inclus la formation de 192 fonctionnaires gouvernementaux. Cinquante des fonctionnaires formés ont ensuite été choisis pour pourvoir des postes au sein d'équipes techniques spécialisées nouvellement créées établies au sein du secrétariat du Comité national de la facilitation des échanges pour mettre en œuvre et assurer le suivi des accords commerciaux. Les équipes couvrent la politique commerciale, les instruments de défense commerciale et la facilitation des échanges. La formation a également bénéficié du soutien de la République populaire de Chine en matière de facilitation des échanges, ainsi que de l'Union européenne (UE), qui a participé à la suite d'un précédent projet financé par l'UE.
Ce renforcement des capacités renforce également la capacité de l'Angola à participer pleinement aux échanges dans le cadre d'organismes régionaux et continentaux. L'Angola est un État membre de la SADC et de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale.
La formation du personnel était particulièrement pertinente dans un contexte où un nouveau groupe de fonctionnaires gouvernementaux étaient amenés à remplacer des fonctionnaires retraités, et à la suite de la fusion du Ministère de l'industrie et du Ministère du commerce en une seule entité. En tant que mesure de durabilité, on s'attend à ce que le gouvernement continue d'apporter un soutien au‑delà de la durée de vie du projet.
Mobilisation en vue d'un partenariat
Le fait de veiller à l'appropriation par le pays et à la mobilisation spécifique des principaux acteurs a joué un rôle important dans l'évolution du soutien apporté par le CIR à l'Angola et dans les réalisations obtenues à ce jour. "Le CIR écoute les pays bénéficiaires afin de s'assurer que leurs besoins et exigences soient pris en considération", a déclaré Lukonde Luansi, Coordonnateur de l'Unité nationale de mise en œuvre du CIR en Angola. L'intervenant a ensuite expliqué que la participation du Secrétaire d'État au commerce, ancien délégué de l'Angola auprès de l'OMC, était un facteur clé pour obtenir l'adhésion en convainquant les principaux décideurs des divers ministères du gouvernement et du secteur privé des avantages du projet. Cette adhésion a permis l'établissement du partenariat entre le gouvernement angolais et le CIR et a ouvert la voie à la mise en œuvre du projet.
Possibilités en vue
Bien que, jusqu'à présent, le partenariat entre le gouvernement angolais, le PNUD et le CIR ait été axé sur l'établissement d'un point d'ancrage pour la diversification des exportations au moyen du renforcement des capacités institutionnelles comme indiqué ci‑dessus, il fournit déjà quelques enseignements sur la manière dont la diversification des échanges et le renforcement des entreprises peuvent créer des emplois et assurer une vie meilleure. Comme M. Luansi le dit:
L'Association angolaise des entrepreneuses, qui a commencé en tant que groupement œuvrant dans le secteur informel, a enregistré ses activités et est désormais une entité commerciale formelle. Le Ministère de l'industrie et du commerce a répondu à la demande de l'association en organisant des séances de formation sur la facilitation des échanges et les instruments de défense commerciale, ainsi que sur les processus de production et l'ajout de valeur pour les exportations.
La volonté du gouvernement angolais et sa détermination croissante à soutenir les micro, petites et moyennes entreprises montrent le potentiel qui existe pour mettre la diversification des échanges au service de la réduction de la pauvreté. M. Luansi a exprimé sa confiance dans les possibilités qui s'offrent aux Angolais:
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Alors que la deuxième phase du Cadre intégré renforcé (CIR) touche à sa fin en 2024, l'objectif est de produire un catalogue de récits d'impact mettant en lumière les efforts du partenariat du CIR dans les pays les moins avancés (PMA) et les PMA récemment reclassés où il s'est activement investi. Le présent récit d'impact constitue l'un des récits du catalogue. Il a bénéficié de la contribution et des commentaires essentiels de la part des Unités nationales de mise en œuvre du CIR (UNMO) basées dans les pays et de l'ensemble de l'équipe du CIR.
L'objectif premier de chaque récit d'impact, ainsi que de l'ensemble du catalogue, est d'adopter une approche journalistique en relatant l'implication du CIR dans les PMA au cours de la Phase Une et Deux. Le but est de fournir des informations pertinentes et de documenter les résultats et les impacts, ainsi que certains enseignements tirés du travail du partenariat du CIR dans les PMA. Ces récits ne fournissent pas une vue d'ensemble de tous les aspects de l'implication du partenariat du CIR, tels que les calendriers précis ou l'étendue exacte de la participation (c'est-à-dire les contributions financières). Ils constituent plutôt un moyen d'information parmi d'autres sur le travail du partenariat du CIR. Les lecteurs intéressés sont encouragés à compléter ces récits d'impact en consultant d'autres sources, notamment les Rapports annuels du CIR, les articles des Nouvelles de l'Aide pour le commerce, les canaux de réseaux sociaux du CIR et, le cas échéant, les UNMO dans les PMA ainsi que le Secrétariat exécutif du CIR.
Il est essentiel de reconnaître que les informations fournies ne sont ni exhaustives (par exemple, elles sont basées sur les dernières données disponibles au moment de la rédaction en 2023) ni de nature évaluative.
Enfin, bien que chaque récit d'impact adhère à une structure similaire, la diversité des pays, des contextes et des implications du CIR signifie que chaque histoire est unique.
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